Soromiata, le voyage immobile
Si tout ceci n’est qu’un rêve
Si tout ce que je vois n’existe pas,
Alors ne venez pas troubler mon sommeil
Restez là au seuil de mon esprit,
Faites le moins de bruit je vous prie,
Et laissez moi en paix avec toute cette beauté.
Car à présent je vole,
Bien au-dessus de mes rêves,
A cent lieux de ce que peuvent
Imaginer mes yeux.
Au milieu de ces gens,
Je vis la légende de mon peuple
Au milieu de ce peuple
Je vis ma propre légende.
Cette légende qui semble me répéter
Qu’entre la terre et le ciel, Il y a les hommes,
Et que lorsque nous marchons ensemble
Nous sommes capables de merveilles.
Lorsque viendra le matin,
Que ma vie reprendra son bon droit,
Je me souviendrais toujours du chant de ces enfant,
De cette troublante chaleur qui porte leurs voix.
A l’aurore, je saurais pourquoi bat mon cœur,
Je saurais à quoi servent mes efforts et ma sueur.
A l’aurore battra encore le rythme des tambours
Sur mon corps et l’écho de leurs rires
Portera mes espoirs.
Me voilà bien éveillé désormais,
Les yeux grand ouverts
Avec pour seul preuve dans mes mains
Un sachet de terre.
Peut-être bien qu’on ne me croira pas,
Peut-être bien qu’on me dira
Qu’il n’est plus temps de s’attarder à cela,
Mais moi maintenant je sais,
Que les rêves font naître des écoles
Alors ne me réveillez pas !
ce texte est dédicacé à une personne
qui se reconnaîtra peut-être (ou certainement)...