22 novembre 2005
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Vous étiez madame mon premier amour, De ceux qui bien sûr riment avec toujours Je ne vous ai rien dit par pure politesse, par pure fantaisie, ou par maladresse. Bien sûr j’ai tenté de vous expliquer Tous mes sentiments autour d’un café Mais mes mains tremblaient et je buvais la tasse Je n’ai pas su percer votre épaisse cuirasse Allez vas y sort la ta rengaine Pour cette fille que tu aimes, que tu aimes Toi elle t’aime pas, elle t’aime pas Et c’est comme ça C’est pas que je vous sentais insondable, distante les coudes en avant et la mine glaçante mais lorsque mes yeux effleuraient les vôtres Vous les retiriez, je me sentais en faute C’est pas non plus votre ton inquisiteur Qui me faisait bégayer et me mettait en sueur, J’avais juste l’impression de faire une déclaration sur une autoroute à un camionneur Allez vas y sort la ta rengaine Pour cette fille que tu aimes, que tu aimes Toi elle t’aime pas, elle t’aime pas Et c’est comme ça La ou j’ai compris que c’était foutu C’est quand vous m’avez dit, ne m’embête plus Je n’ai pas pu le cracher ce maudit « je t’aime » Il est bien resté coincé, là dans l’abdomen Maintenant je sais l’effet que ça fait D’être un esquimau sur une banquise, Qui se prend dans la gueule l’air frais de la brise Assis tout seul, l’avenir sans surprise Allez vas y sort la ta rengaine Pour cette fille que tu aimes, que tu aimes Toi elle t’aime pas, elle t’aime pas Et c’est comme ça Et là aujourd’hui je repense à vous Pas de mesquinerie, c’est ma faute, c’est tout Mais vous y êtes pas aller avec le dos de la cuillère Pour me faire comprendre que j’avais juste à me taire… Vous étiez madame mon premier amour, De ceux qui bien sûr riment avec toujours Je ne vous ai rien dit par pure politesse, par pure fantaisie, ou par maladresse…. |