Au Kikabukoi à Dinan

C’est un endroit pas très grand, dans un coin des côtes d’Armor, où des bretons s’imbibent doucement en se foutant bien de leur sort. Un endroit où même le plus timide des timides pourraient danser la gigue sur le comptoir.

Sur fond de Tordue… Fersen… Lapointe… Allez patron remets en trois… on refait le monde ; on rigole. D’ailleurs Yoann, le patron, a toujours un stock de vannes qu’il sort à tour de verres. Quand il craque, c’est Herbert Léonard, Phil Barney ou encore Il était une fois qui font leur entrée dans les dix mètres carrés du Kikabukoi et, d’un seul coup, c’est tout le café qui s’embrase et qui reprend en cœur.

Et même si la mélancolie de nos vies nous attend bien sagement devant la porte, on ressort toujours de chez Yoann avec des miettes de sourire aux commissures des lèvres.

C’est vrai qu’elle mouille que les cons, cette pluie qui tombe jamais sur la tête des Bretons

Comments

[Un messin messinant]

Maintenant, je comprends pourquoi tu as la marque du rateau sur le front.